Pathologies courantes

Cancer du sein

Ce qu'il faut savoir

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez la femme et le plus mortel.

La survie nette est de 97% à 1 an et de 88% à 5 ans, selon les derniers chiffres publiés en 2020 par Santé Publique France.
Ce cancer du sein peut aussi toucher l'homme mais dans une très faible proportion (moins de 1 % de l'ensemble des cas).

Chaque année, le mois d'octobre est l'occasion pour les femmes de participer gratuitement à un dépistage du cancer du sein.

1 femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie. 8 cancers du sein sur 10 se déclarent après 50 ans, et plus les femmes avancent en âge, plus le risque augmente, ce jusque 65 ans.

Les facteurs de risques sont multiples :

• Hormonaux : puberté précoce, nulliparité, ménopause tardives, cycles anovulatoires…

• Familiaux : antécédents familiaux ou personnels de cancers du sein, facteurs génétiques

• Histologiques : type de cancer

• Environnementaux : augmentation dans les pays industrialisés.

Temps nécessaire

- Durée de séjour à l’hôpital variable. Le temps passé à l’étranger dépendra du traitement.


Durée moyenne de séjour.

Comment trouver un traitement de qualité à l'étranger ?

Tous les ans, près de 11 millions de patients partent à l’étranger à la recherche de soins médicaux.

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Avant le traitement

La découverte du cancer a souvent lieu au cours d’un dépistage standard: auto-palpation des seins, examen mammaire annuel, dépistage mammographique. Mais elle peut être liée à une anomalie du mamelon, une grosseur découverte par la patiente, ou un ganglion axillaire sensible.


La Confirmation du diagnostic est clinique et par imagerie :

Mammographie bilatérale et échographie mammaire.


Les examens complémentaires indispensables :

-La ponction cytologique ou microbiopsies mammaires échoguidées : se réalise au cas par cas.
-La biopsie -exérèse chirurgicale : elle est réalisée au bloc opératoire sous anesthésie générale et l’examen anatomopathologique extemporané est réalisé (en même temps). selon les résultats de la biopsie, un curage ganglionnaire axillaire homolatéral est réalisé ensuite.



Le bilan d’extension:
-Bilan biologique hépatique, et dosage des marqueurs tumoraux( CA15.3,ACE) -Radiographie thoracique
-Echographie hépatique
-Scintigraphie osseuse

En quoi cela consiste ?

On distingue différents types des cancers du sein, 95 % des cancers du sein les plus fréquents sont des adénocarcinomes : développement à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire. Il existe d’autres formes, plus rares, comme des lymphomes et des sarcomes.

Les traitements des cancers du sein :

Il existe trois types de traitements pour le cancer du sein :

1/ la chirurgie
2/la radiothérapie
3/ les traitements médicamenteux (chimiothérapie, hormonothérapie)


Quelles sont les objectifs des traitements, selon les cas ?


• Réduction du risque de récidive
• Ralentir le développement de la tumeur et ou des métastases
• De supprimer la tumeur et ou des métastases

Le choix de vos traitements :

Il est adapté à votre cas personnel et dépend des caractéristiques du cancer, c’est-à-dire :


• L’endroit où il est situé dans le sein
• Son degré d’extension
• Son grade, son degré d’agressivité
• S’il est ou pas hormonosensible, c’est-à-dire si sa croissance est stimulée par les hormones féminines
• S’il est HER2 positif, c’est-à-dire si ses cellules présentent une quantité importante de protéines
• Votre âge est également pris en compte
• Le fait que vous soyez ménopausée ou non
• Vos antécédents familiaux
• Votre état de santé
• Vos souhaits et préférences

Ils existe trois formes cliniques de cancers qui sont:

Cancers canalaires in situ, Maladie de Paget du mamelon, Cancer inflammatoire du sein.

Après le traitement

Le traitement chirurgical est nécessaire pour traiter localement le cancer: le but est une exérèse complète du cancer, c’est à dire en passant aussi par les tissus sains.


Le traitement conservateur : si tumeur supérieur à 30mm

C’est une TUMORECTOMIE avec examen extemporané anatomopathologique (pour vérifier que les limites d’exérèse sont saines): on enlève la tumeur qui est repérée radiologiquement en pré-opératoire.

Si la tumeur n’est pas palpable on réalise une ZONECTOMIE: exérèse d’une lésion infra-clinique après repérage préopératoire . Une radiothérapie adjuvante peut être réalisée dans le but d’éviter les récidives locorégionales.

Le traitement radical:

MAMMECTOMIE ou MASTECTOMIE si la tumeur est volumineuse. On enlève la glande mammaire dans sa totalité. Une reconstruction à distance est indispensable.

Le traitement chirurgical du ganglion axillaire homolatéral :

- Il est réalisé dans le même temps opératoire que l’ablation de la tumeur . Il a une valeur pronostique (évalue le risque de métastases) et thérapeutique . - Une radiothérapie de la paroi thoracique sous jacente et des aires ganglionnaires homolatérales est réalisée. - La chimiothérapie est indiquée au cas par cas . - L’hormonothérapie est indiquée pour les tumeurs hormonsensibles.

Les complications post-opératoires liées au curage ganglionnaire:


- Hématome axillaire, lymphoecèle (accumulation de lymphe dans la loge de curage), sensation de peau cartonnée, cicatrice axillaire douloureuse, enraidissement de l’épaule, lymphoedème du membre supérieur .
- Les complications liées à l’exérèse de la tumeur sont rares .

À savoir à propos de Cancer du sein

La prise en charge associée : Elle est pluri-disciplinaire : oncologie, gynécologie, radiothérapie, psychologie. Des kinésithérapeutes sont nécessaires en cas de curage axillaire. Une éducation de la patiente par des médecins spécialisés sur les précautions à prendre après curage axillaire est indispensable.
Cancer du poumon

Ce qu'il faut savoir

Le cancer du poumon atteint chaque année plus d'un million de personnes dans le monde et environ 49 000 en France.
Le tabagisme en est le premier facteur de risque. À l'heure actuelle aucun dépistage systématique du cancer du poumon n'est proposé, car aucune méthode n'a encore pu faire la preuve de son efficacité.

Le cancer du poumon est le 4ème cancer le plus fréquent en France. Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d’hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l’homme mais en progression chez la femme du fait de l’augmentation du tabagisme féminin.
Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l’adolescence.
Les facteurs de risques sont multiples :

Le tabagisme est le principal facteur de risque de cancer du poumon. La consommation quotidienne de tabac sous toutes ses formes (cigarette, tabac à rouler, cigare, pipe…) est responsable d’environ 8 cancers du poumon sur 10. La durée pendant laquelle on a fumé, c’est-à-dire le nombre d’années d’exposition est plus important que la quantité de tabac fumé par jour. Il faut donc mieux s’arrêter de fumer le plus tôt possible pour diminuer le risque de cancer, plutôt que de réduire la quantité de tabac consommée par jour, car fumer même très peu mais quotidiennement et pendant longtemps est beaucoup plus nocif que fumer beaucoup sur une période plus courte. Enfin le tabagisme passif, c’est-à-dire le fait d’être exposé à la fumée de cigarette sans fumer, augmenterait de 30 % le risque de développer un cancer pulmonaire.

• Plus rarement, c’est une exposition professionnelle à des produits toxiques comme l’amiante, l’arsenic, le cobalt, le nickel, ou le chrome par exemple, qui est en cause. Ces cancers du poumon non liés au tabac représentent environ 15 % des cas. Le risque de cancer pulmonaire est démultiplié en cas d’exposition professionnelle à ces substances et de tabagisme associé.

Comment est établi le diagnostic ?

Si certains symptômes font suspecter un cancer pulmonaire, le médecin prescrit alors une série d’examens pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Généralement sont réalisés un examen des crachats à la recherche de cellules malignes par microscopie, une radiographie et un scanner du thorax, et une fibroscopie bronchique qui permet de réaliser une biopsie (pour identifier le type de cancer) et de visualiser les bronches afin de préciser l’extension de la tumeur.
Parfois une ponction transpariétale doit être effectuée (à l’aide d’une aiguille à travers la paroi du thorax) pour réaliser des prélèvements si la tumeur se situe à la périphérie du poumon et n’est pas accessible par fibroscopie. Le diagnostic histologique par microscopie d’un fragment de tissu permet de distinguer le type de cancer bronchique (« non à petites cellules » ou « à petites cellules »).


Déterminer l'extension tumorale

Si le diagnostic de cancer bronchique est confirmé, d’autres examens sont nécessaires pour localiser d’éventuelles disséminations secondaires (métastases) dans l’organisme.
Le médecin peut alors demander par exemple une scintigraphie osseuse, une échographie du foie, une échographie endo-oesophagienne, une angiographie pour visualiser une éventuelle atteinte de l’aorte et des vaisseaux pulmonaires, ou encore une médiastinoscopie à la recherche d’une atteinte des ganglions du médiastin.


Recherche de mutations de la tumeur

Certaines tumeurs peuvent exprimer une mutation génétique. La recherche de ces mutations est réalisée via une biopsie des cellules cancéreuses (= prélèvement) qui est envoyée pour analyse à un laboratoire d’anatomopathologie.
Le résultat permettra de mieux adapter le traitement en optant pour les thérapies ciblées, dont le rôle est de bloquer le mécanisme de croissance des cellules cancéreuses.
Les principales mutations génétiques dans le cancer du poumon sont situées sur les gènes KRAS, EGFR, ALK...

Des traitements adaptés au type de cancer bronchique


L’arrêt du tabac constitue toujours un point préalable au traitement.

Les thérapeutiques choisies dépendent ensuite du type de cancer bronchique identifié « non à petites cellules » ou « à petites cellules », de son stade d’évolution et de l’état général du patient.

- Dans les cancers bronchiques « non à petites cellules » une chirurgie est le plus souvent envisagée afin de retirer la tumeur. L’ablation d’un lobe pulmonaire ou de l’ensemble du poumon peut être effectuée. Ensuite une chimiothérapie associée ou non à une radiothérapie est souvent proposée en fonction des cas. Dans des formes relativement étendues de cancer une chimiothérapie est parfois réalisée avant la chirurgie afin de réduire le volume tumoral. Enfin dans certaines formes très étendues avec métastases, la chirurgie n’est pas réalisée. Un traitement associant chimiothérapie, radiothérapie et thérapies ciblées vise alors à contrôler l’évolution de la maladie.

- Le cancer bronchique « à petites cellules » est un cancer pulmonaire connu pour sa tendance à se disséminer très rapidement dans l’organisme. La chirurgie est très rarement indiquée dans ce type de cancer. Dans les formes localisées, le traitement repose sur la chimiothérapie et la radiothérapie.

- Une radiothérapie au niveau du crâne peut être entreprise dans le but de prévenir l’apparition de métastases cérébrales. Dans les formes disséminées, on propose en plus d’associer aux traitements précédents des thérapies ciblées.

- L’immunothérapie, un nouveau traitement visant à stimuler les défenses immunitaires du patient contre les cellules cancéreuses. Cette thérapie est aujourd’hui intégrée dans divers protocoles thérapeutiques.

Le suivi des traitements

Après les traitements un suivi médical sera mis en place, qui comprend des visites de contrôle en moyenne tous les 3 à 4 mois et un scanner thoracique tous les 6 mois.
Cancer du col de l'utérus

Ce qu'il faut savoir

Le col de l’utérus est la partie basse et étroite de l’utérus. Un cancer du col de l’utérus est une maladie qui se développe sur la muqueuse du col de l’utérus, autrement dit sur le tissu qui le recouvre. Plus précisément, elle prend naissance dans la première couche de la muqueuse qui porte le nom d’épithélium.
Le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme. On estime à 2800 le nombre de nouveaux cas en France en 2011.

Quelle est son origine ?

La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle le papillomavirus humain ou HPV (human papillomavirus).

Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer.

Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.

Comment est-il détecté et diagnostiqué ?


Un cancer du col de l’utérus est suspecté si une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage (test cervico-utérin) ou si des symptômes sont apparus.
Pour établir le diagnostic, des prélèvements (biopsies ou conisation) sont réalisés au niveau des lésions. C’est l’examen anatomopathologique de ces prélèvements qui confirme le diagnostic de cancer du col de l’utérus.
L’étendue de la maladie est ensuite déterminée grâce à des examens d’imagerie et en particulier par une IRM du pelvis.
L’ensemble des examens du diagnostic permet de caractériser précisément chaque cancer et de définir notamment le type de cellules impliquées (type histologique), la profondeur de la tumeur dans la muqueuse, son extension éventuelle aux organes voisins ou aux ganglions lymphatiques proches et son extension éventuelle à des organes éloignés (métastases).



Comment est fait le choix du traitement ?

Le choix des traitements est adapté à votre situation, c’est-à-dire aux caractéristiques propres au cancer dont vous êtes atteinte. .
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Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des meilleurs traitements possibles dans votre situation (réunion de concertation pluridisciplinaire). Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. .

Ils peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.
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Le médecin peut alors demander par exemple une scintigraphie osseuse, une échographie du foie, une échographie endo-oesophagienne, une angiographie pour visualiser une éventuelle atteinte de l’aorte et des vaisseaux pulmonaires, ou encore une médiastinoscopie à la recherche d’une atteinte des ganglions du médiastin.


Quels sont les traitements possibles ?

Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel, selon l’étendue de la maladie, à la chirurgie , la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie , utilisées seules ou associées. br />
La chirurgie est principalement utilisée pour traiter les tumeurs limitées au col de l’utérus, de moins de 4 centimètres. Elle consiste le plus souvent à retirer l’utérus, certains tissus et organes voisins et les ganglions lymphatiques. br />
La radiochimiothérapie concomitante qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs de plus de 4 centimètres et des tumeurs qui se sont propagées au-delà du col de l’utérus, dans le pelvis. br />
Dans le cas des tumeurs qui ont atteint des organes éloignés (métastases), le traitement repose sur une chimiothérapie et/ou une radiothérapie (le plus souvent externe).

Pendant et après le traitement,
comment êtes-vous prise en charge ?


Votre prise en charge est globale.

Elle comprend le traitement du cancer, celui des effets secondaires liés aux traitements, ainsi que tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour vous et vos proches ou un accompagnement social.


L’équipe spécialisée qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes spécialités : gynécologue, chirurgien, pathologiste, oncologue radiothérapeute, oncologue médical, radiologue, psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, aide-soignant, kinésithérapeute, diététicien, assistant social… Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.

Même durant le parcours de soins, l’arrêt du tabac est toujours bénéfique. Il influence positivement la tolérance aux traitements et le pronostic de votre maladie. Et cela que votre cancer ait été diagnostiqué il y a longtemps ou tout récemment. La pratique d’une activité physique adaptée contribue aussi à améliorer votre qualité de vie tout au long du parcours de soins et la réponse aux traitements. Par ailleurs, le cancer et ses traitements peuvent avoir des conséquences sur votre alimentation. Un accompagnement nutritionnel peut vous être utile pour prévenir, dépister ou traiter une dénutrition ou à l’inverse un surpoids.

À l’issue des traitements, des consultations médicales sont programmées régulièrement et selon un rythme adapté à votre situation. Ce suivi a notamment pour but de déceler de façon précoce une éventuelle récidive mais aussi de détecter et traiter les effets secondaires et de favoriser le retour à une qualité de vie la meilleure possible.
Cancer de l'ovaire

L’essentiel sur le cancer de l’ovaire

Le cancer de l'ovaire résulte le plus souvent d'une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l'ovaire. Il se développe généralement insidieusement, sans occasionner de signe clinique particulier au début de sa croissance.
Son diagnostic est donc difficile et s'effectue souvent tardivement.

Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur féminin. Leurs fonctions sont de produire et stocker les ovules, ainsi que de sécréter la majeure partie des hormones sexuelles féminines.
Le cancer de l’ovaire est le 7ème cancer le plus fréquent chez la femme. On estime à environ 4 400 le nombre de nouveaux cas diagnostiqués par an en France. Ce cancer touche plus fréquemment la femme âgée. Il apparaît généralement après la ménopause, en moyenne à l’âge de 65 ans.

Quelle est son origine ?


On ne connaît pas les causes du cancer de l’ovaire. On sait qu’il survient plus volontiers chez les femmes sans enfant ou ayant eu un petit nombre d’enfants. Il semble par ailleurs apparaître moins fréquemment chez les femmes ayant choisi la pilule comme méthode contraceptive. Le cancer de l’ovaire est d’origine génétique dans environ 1 cas sur 10.
La présence d’antécédents familiaux de cancer de l’ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d’une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.

Différents types de cancer


L’ovaire est constitué de tissus de différentes natures, plusieurs types de cancers peuvent s’y développer. Les tumeurs les plus fréquentes sont les tumeurs épithéliales qui se développent aux dépens de la couche de tissu qui enveloppe l’ovaire.

On parle alors d’adénocarcinome. Ces adénocarcinomes représentent 90 % des tumeurs ovariennes.

Parmi les tumeurs épithéliales certaines sont dites borderline, c’est-à-dire qu’elles ont une forme intermédiaire entre les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes. En dehors des tumeurs épithéliales, il existe également des tumeurs plus rares qui affectent le stroma (le tissu qui entoure les ovules situés dans l’ovaire) ou les cellules germinales (qui sont les cellules situées à l’intérieur de l’ovule).

Enfin, le cancer peut être soit localisé à l’ovaire, soit étendu à des organes de voisinage dans l’abdomen (intestin, utérus, trompes, vessie, foie, rate) ou encore disséminé à travers la circulation sanguine ou lymphatique et alors affecter d’autres organes plus distants.

On parle alors de métastases à distance (au foie ou au poumon par exemple).



Un diagnostic souvent tardif ?


Le cancer de l’ovaire occasionne peu de signes physiques au début de son évolution.

Il est donc souvent découvert à un stade évolué. Les symptômes sont ressentis lorsque l’ovaire a atteint un volume important et comprime les organes voisins.

Ces symptômes du cancer de l’ovaire peuvent être des douleurs du bas-ventre, une augmentation du volume de l’abdomen liée à l’accumulation de liquide (ascite), des sensations de ballonnement, des troubles digestifs, des envies fréquentes d’aller uriner, un manque d’appétit, une perte de poids ou encore une sensation de fatigue.

En cas de suspicion de cancer de l’ovaire un examen gynécologique est réalisé dans un premier temps, suivi d’une échographie vaginale ou pelvienne afin de détecter une éventuelle tumeur ou la présence de liquide d’ascite dans la cavité abdominale.

On recherche ensuite la présence de marqueurs tumoraux lors d’une prise de sang (le CA 125 principalement, augmenté dans 80 % des cas de cancer de l’ovaire).

Un scanner ou une IRM permettra de mesurer la taille de la tumeur ovarienne et de préciser l’éventuelle atteinte de ganglions lymphatiques ou d’organes de voisinage (métastases). C’est seulement lors de la chirurgie et de l’examen anatomopathologique de la tumeur que sa nature cancéreuse pourra être confirmée ou non.


Quels sont les traitements possibles ?

Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel, selon l’étendue de la maladie, à la chirurgie , la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie , utilisées seules ou associées.

La chirurgie est principalement utilisée pour traiter les tumeurs limitées au col de l’utérus, de moins de 4 centimètres. Elle consiste le plus souvent à retirer l’utérus, certains tissus et organes voisins et les ganglions lymphatiques.

La radiochimiothérapie concomitante qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs de plus de 4 centimètres et des tumeurs qui se sont propagées au-delà du col de l’utérus, dans le pelvis.

Dans le cas des tumeurs qui ont atteint des organes éloignés (métastases), le traitement repose sur une chimiothérapie et/ou une radiothérapie (le plus souvent externe).

Les différents traitements :


Les traitements proposés dans le cancer de l’ovaire s’adaptent à chaque situation.

Le choix se fait au cours d’une réunion à laquelle assistent plusieurs médecins de différentes spécialités : gynécologue, chirurgien, oncologue médical… il dépendra à la fois du type de cancer, de son extension, de son agressivité et de l’état de santé global de la patiente.

De façon générale, le traitement du cancer de l’ovaire repose avant tout sur la chirurgie, qui consiste en une ablation de la tumeur, si possible en totalité. En fonction de l’extension de celle-ci, le chirurgien peut également décider de retirer l’utérus, les trompes de Fallope, l’autre ovaire, ainsi que d’autres organes proches des ovaires.

Dans la plupart des cas, on recommande de retirer les deux ovaires, les deux trompes et l’utérus. Plus rarement, dans le cas d’une femme jeune qui souhaite avoir des enfants, on décide de garder un ovaire, une trompe de Fallope et l’utérus. On parle alors de chirurgie conservatrice. Mais ce traitement n’est envisageable qu’en cas de tumeur épithéliale peu évoluée, de tumeur des cellules germinales ou de tumeur borderline. L’ablation est alors recommandée dans un second temps, une fois la grossesse menée à terme.

La chirurgie est parfois le seul traitement envisagé si le cancer est peu agressif et découvert à un stade peu avancé. Le plus souvent une chimiothérapie est administrée après la chirurgie pour réduire les risques de récidives (on parle de chimiothérapie adjuvante).

Les molécules choisies diffèrent selon les patientes. Si l’on estime que la tumeur ovarienne est trop étendue, une chimiothérapie peut être proposée avant l’opération afin d’en réduire la taille (on parle de chimiothérapie néoadjuvante). Enfin si aucune opération n’est possible, une chimiothérapie seule est alors proposée. Les thérapies ciblées offrent une option complémentaire.

Une radiothérapie peut aussi être indiquée après la chirurgie pour certaines patientes, mais plus rarement que la chimiothérapie.
Cancer du rein

L’essentiel sur le cancer du rein


Le cancer du rein est relativement rare et atteint préférentiellement les personnes âgées de plus de 60 ans. Son évolution est habituellement lente et n'occasionne généralement aucun symptôme au début de sa progression. Il est d'ailleurs souvent découvert fortuitement et à un stade précoce suite à un examen d'imagerie pour une autre raison.
Le cancer du rein touche environ 13 000 nouveaux cas en France en 2015. Ce chiffre ne représente que 3 % de l’ensemble des nouveaux cancers, mais il est actuellement en augmentation du fait du vieillissement de la population et de l’amélioration de la performance des techniques d’imagerie.
C’est un cancer qui touche deux fois plus les hommes que les femmes.

Les facteurs de risque


Certaines personnes sont plus à risque de développer un jour un cancer du rein. On sait par exemple que les personnes dialysées ou ayant subi une transplantation rénale courent un risque dix fois plus élevé que les autres. Il existe également des prédispositions génétiques (VHL, FH, MET et FLCN) présentes chez certaines personnes, à l’origine de 2 à 3 % des cas de cancers du rein. Ces cancers surviennent alors plus précocement dans la vie, à 35 ans en moyenne. L’hypertension artérielle, l’obésité, le tabagisme ainsi que l’exposition à certains produits toxiques comme le pentachlorophénol ou le tétrachlorophénol (utilisés dans les industries du bois et du textile) sont également associés à des risques plus élevés de cancer du rein.

La présence d’antécédents familiaux de cancer de l’ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d’une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.

Les signes qui alertent


Chez une personne sur deux, il n’existe aucun symptôme au moment du diagnostic car le cancer est souvent découvert à un stade précoce.
Si le cancer du rein est plus avancé, il peut se manifester par certains signes qui doivent alerter, comme :

- La présence de sang dans les urines ;
- Des douleurs aux reins ;
- Ou la présence d’une masse, ou nodule au niveau des fosses lombaires.
Parfois il peut s’agir d’une simple fatigue, d’une perte de poids, d’une fièvre inexpliquée ou de sueurs nocturnes.
Enfin, le cancer du rein peut être diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang devant certaines anomalies comme une anémie, une polyglobulie ou une hypercalcémie.



Comment est établi le diagnostic ?


Le diagnostic de cancer du rein repose principalement sur le scanner. Cet examen permet dans la majorité des cas d’identifier la maladie. Parfois une IRM du rein s’avère nécessaire pour préciser la nature bénigne ou maligne d’un nodule ou d’une tumeur au rein.
C’est ensuite lors de la chirurgie que sera confirmé avec certitude le diagnostic de cancer, et que sera déterminé le type précis de cellules tumorales.
Dans d’autres situations, en particulier lorsque la tumeur est petite, le recours à la biopsie est indispensable avant la chirurgie pour confirmer le diagnostic.
D’autres examens sont ensuite indiqués pour visualiser d’éventuelles localisations secondaires de la maladie ou métastases. Les organes les plus souvent touchés dans le cas d’un cancer du rein sont les poumons, le médiastin, les os, le foie, l’autre rein et le cerveau. Les scanners de ces différentes régions ainsi qu’une scintigraphie osseuse sont alors indiqués.


Le traitement

Le traitement est toujours déterminé au cas par cas. Le type de cancer, les caractéristiques de la tumeur, son extension, l’état de santé général du patient, ainsi que la présence éventuelle d’anomalies à la prise de sang entrent en compte dans le choix du traitement. De façon générale, le traitement diffère selon que le cancer est localisé ou qu’il présente des métastases.

Le traitement du cancer du rein localisé repose principalement sur la chirurgie. Si possible on préfère ne retirer qu’une seule partie du rein. On parle alors de néphrectomie partielle. Ainsi, la partie laissée en place continue de fonctionner. La néphrectomie partielle n’est réalisable que si la tumeur est petite (inférieure à 4 cm) et si sa localisation et ses caractéristiques la permettent. La néphrectomie partielle est privilégiée également chez les patients qui n’ont plus qu’un seul rein, ou dont le fonctionnement des reins est altéré.

Si la néphrectomie partielle n’est pas possible, le chirurgien procède à une opération plus large. On parle alors de néphrectomie élargie.

Cette opération consiste à retirer la totalité du rein touché, ainsi que la glande surrénale juste au-dessus et enfin les ganglions lymphatiques qui les entourent. Cette opération peut s’effectuer de manière classique sous anesthésie générale, ou sous cœlioscopie si la tumeur au rein n’est pas trop étendue (et en fonction des équipes chirurgicales).

D’autres techniques sont également en cours d’expérimentation dans certains centres comme la radiofréquence et la cryoablation.

À l’heure actuelle, en cas de cancer du rein localisé et lorsque la tumeur a été retirée chirurgicalement (néphrectomie partielle ou élargie), aucun traitement complémentaire n’est recommandé, la chirurgie seule suffit.

Si le cancer du rein a développé des métastases, une chirurgie est également possible mais associée cette fois à des traitements complémentaires. Les traitements classiques du cancer comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou la radiothérapie, sont très peu proposés car ils n’ont pas prouvé d’efficacité dans le cancer du rein.

Les traitements médicamenteux du cancer du rein reposent essentiellement sur deux approches : l’immunothérapie et les thérapies ciblées.

L’immunothérapie Elle consiste en des injections sous-cutanées ou intraveineuses, par exemple d’interféron alpha ou d’interleukine 2. Cette approche vise à stimuler le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses.

Les thérapies ciblées Elles agissent en bloquant la formation de vaisseaux au niveau de la tumeur afin de provoquer son asphyxie. Une radiothérapie peut être proposée pour traiter les métastases cérébrales ou osseuses.

Le suivi après traitement


Un suivi médical régulier est ensuite organisé.

Il repose essentiellement sur un examen clinique, des bilans sanguins et des scanners réguliers de l’abdomen (pour visualiser les reins et le foie) et un scanner des poumons.

Ces examens visent à détecter le plus tôt possible une éventuelle récidive, mais aussi à contrôler le fonctionnement du ou des reins du patient.

Des rechutes de la maladie peuvent survenir localement (sur le rein déjà touché) ou à distance de la tumeur initiale. Le rythme et la durée de ce suivi sont évalués en fonction du patient, du stade de la maladie au moment du traitement et du risque de récidive associé.
Cancer de la prostate

L’essentiel sur le cancer de la prostate



Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. Il survient le plus souvent chez des hommes âgés puisque l'âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans. Il est exceptionnel avant 50 ans. La principale caractéristique de ce cancer est son évolution généralement lente, sur plusieurs années.

Environ 70 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont estimés en France chaque année. On remarque un risque accru de cancer de la prostate en cas d’antécédents familiaux multiples (au moins deux proches touchés), ou en cas de cancer de la prostate apparu chez un parent jeune (avant 45 ans). Le risque de développer un cancer de la prostate n’est pas influencé par le fait de souffrir d’un adénome, qui est une tumeur bénigne de la prostate.
Existe-t-il un dépistage ?


Les autorités sanitaires ne recommandent pas de dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA, dans la mesure où il n’existe pas de preuves à l’heure actuelle qu’un dépistage permettrait de réduire la mortalité liée à ce cancer.

Cependant, un dépistage individuel par un dosage du PSA ou un toucher rectal peut-être réalisé si votre médecin traitant le juge nécessaire.



Les signes qui alertent


Il est fréquent que le cancer de la prostate n’occasionne aucun signe physique, surtout au début de sa croissance, car il se développe généralement en périphérie de la prostate et ne gêne donc pas le passage de l’urine à travers l’urètre. Sa découverte est donc parfois totalement fortuite à l’occasion d’un bilan de santé par exemple.

Lorsque le cancer vient à comprimer l’urètre, des symptômes tels qu’une difficulté à uriner, un besoin de pousser, des envies fréquentes d’aller uriner, ou des douleurs en urinant peuvent sur venir.

Mais attention, la présence de ces signes chez l’homme traduit bien plus souvent la présence d’un simple adénome bénin que la présence d’un cancer.



Comment est établi le diagnostic ?




En cas de suspicion de cancer de la prostate, le médecin effectue toujours en premier lieu un toucher rectal visant à palper la glande et détecter d’éventuelles irrégularités ou une consistance modifiée.

On effectue aussi une prise de sang pour connaître le taux de PSA qui est un marqueur de pathologie prostatique. Si ce taux est élevé ou que sa progression est rapide il faut soupçonner un cancer, mais attention là aussi, car un taux élevé ne témoigne pas forcément d’un cancer.

En effet le taux de PSA peut être augmenté pour diverses autres raisons : un toucher rectal ou un rapport sexuel récents, un adénome prostatique ou encore une prostatite. À l’inverse, un taux de PSA normal n’exclut pas la présence d’un cancer.

Si la suspicion se confirme, une échographie transrectale (sous anesthésie locale) est alors effectuée dans le but de réaliser des biopsies de la prostate (à l’aide d’une aiguille) qui seules permettent de poser avec certitude le diagnostic de cancer. Selon les besoins, différents examens comme un scanner, une IRM ou une scintigraphie osseuse peuvent être ensuite pratiqués pour préciser une éventuelle extension de la maladie.


Les principes du traitement

Dans certains cas, aucun traitement n’est envisagé dans un premier temps, et une simple surveillance régulière est mise en place du fait de l’évolution lente de la maladie. Dans les autres cas, un ou plusieurs traitements combinés peuvent être envisagés, toujours en fonction de chaque situation.

Le traitement est toujours adapté à l’état de santé général, à l’âge et aux degrés d’extension et d’agressivité de la maladie. Selon les cas, les traitements proposés peuvent avoir pour objectif :

- de guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur ;
- de contenir l’évolution de la maladie ; -
- de traiter les symptômes afin de vous assurer la meilleure qualité de vie possible. -
-
Les différents traitements utilisés dans le cancer de la prostate comprennent la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, et plus rarement la chimiothérapie. Certains centres proposent également de nouvelles techniques comme le traitement par ultrasons ou la cryothérapie. En cas de métastases on a fréquemment recours à un traitement par hormonothérapie, ou à une chimiothérapie.
- La chirurgie consiste en une ablation totale de la prostate. Il peut s’agir d’une chirurgie classique sous anesthésie générale ou péridurale, ou encore d’une intervention par cœlioscopie ou endoscopie. La chirurgie occasionne fréquemment des effets secondaires néfastes : le risque d’impuissance sexuelle en particulier est relativement important (40 à 80 % des cas). Il est lié à une lésion au cours de l’intervention des nerfs qui contrôlent l’érection. Une incontinence urinaire peut également apparaître après l’intervention (7 à 25 % des cas) mais ces fuites urinaires sont souvent transitoires et disparaissent habituellement quelques semaines après l’intervention.
- La radiothérapie peut s’effectuer par voie externe à travers la peau, ou par voie interne. On parle alors de curiethérapie. Celle-ci consiste en une implantation de petits grains radioactifs dans la prostate. La radiothérapie externe peut entraîner un risque d’inflammation du rectum (moins de 10 % des cas) et d’impuissance sexuelle 2 à 3 ans après le traitement. La curiethérapie entraîne parfois quant à elle des infections urinaires, des dérangements intestinaux et des troubles de l’érection qui disparaissent cependant à court terme.
- Le traitement par ultrasons concerne les hommes de plus de 75 ans chez lesquels on détecte un cancer localisé et peu agressif. Les ultrasons administrés au niveau de la prostate ont pour but de provoquer une nécrose de la tumeur. Cette technique a l’avantage de n’entraîner aucun effet indésirable.

Le suivi après traitement



Le suivi ultérieur comportera des consultations médicales et des dosages réguliers du PSA afin de détecter une éventuelle récidive.

Le rythme du suivi sera évalué par le médecin en fonction de chaque patient.

Si une récidive est suspectée, d’autres examens comme des biopsies, un scanner, une IRM ou une scintigraphie pourront à nouveau être réalisés.
Le cancer des testicules

Le cancer du testicule



Le cancer des testicules est un des cancers qui se soigne le mieux, puisque le taux de guérison approche les 100 % (moins de 1 % de mortalité).

Ce cancer du testicule est un cancer relativement rare, mais c’est la forme de cancer la plus fréquente chez les hommes jeunes et les adolescents, entre la puberté et 45 ans, l’âge moyen de diagnostic étant de 37 ans. Il touche environ 1 homme sur 20 000.

Ce cancer est en augmentation constante, de 2,5 % par an entre 1980 et 2005 en France. Au Canada, le taux d'incidence de ce cancer du testicule a augmenté d'environ 80 % dans les 25 dernières années.

On classe les cancers du testicule en deux grandes catégories : les séminomes et les « non séminones » (qui regroupent toutes les autres formes). Les séminomes se retrouvent plus souvent chez les hommes plus âgés, tandis que les non-séminomes touchent surtout les jeunes hommes. La seule manière de confirmer le type de cancer est de retirer le testicule par chirurgie pour l’analyser. Cette opération porte le nom d’orchidectomie totale.

Elle s'effectue par une incision à l’aine.

Dans la quasi-totalité des cas, un seul testicule est atteint. Très souvent, c’est la découverte d’une masse suspecte lors de la palpation des testicules qui sonne l’alarme. Le cancer du testicule est une forme de cancer qui répond bien aux traitements (95 % des hommes en guérissent).

Cependant, les traitements, qu’ils soient par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie, entraînent des risques d’infertilité.
Quand consulter ?


Si un homme perçoit une boule ou un gonflement, généralement indolore et grossissant progressivement au niveau de l’un de ses testicules, il faut consulter un médecin. Un faible pourcentage des cancers du testicule est susceptible d’entraîner des douleurs en début d’évolution.

Les tumeurs bénignes du testicule sont rares, et c’est pour cela qu’il faut consulter rapidement.


Cancer du colon

Le cancer du colon (cancer colorectal)



Comme son nom l’indique, le cancer colorectal se forme dans le côlon ou dans le rectum, la dernière partie du gros intestin.

Le cancer colorectal arrive au 3e rang des cancers les plus courants au Canada, autant chez les hommes que chez les femmes. Un homme sur 14 et 1 femme sur 15 risquent d'avoir un cancer colorectal au cours de leur vie.

Le cancer colorectal est beaucoup plus fréquent dans les pays industrialisés. Les habitudes de vie, principalement l’alimentation, jouent d’ailleurs un rôle primordial dans son apparition. Cela explique, par exemple, que les Japonais, peu touchés par le cancer colorectal au Japon, le deviennent tout autant que leurs concitoyens américains quelques années après avoir émigré aux États-Unis et adopté leur diète.

Certaines personnes peuvent le contracter en raison d’une prédisposition héréditaire. Mais dans 75 % des cas, l’hérédité n’est pas en cause.

Évolution


Le cancer colorectal prend plusieurs années à se former, comme la majorité des cancers. Il le fait habituellement à partir de polypes dans la paroi tapissant l’intérieur du côlon. Les polypes sont de petites excroissances charnues. Il en existe plusieurs genres.

Le plus souvent, ils sont bénins. Cependant, on sait que certains d’entre eux peuvent devenir cancéreux. Cela prend en moyenne 10 ans à un polype pour former une tumeur cancéreuse. Les polypes (cancéreux ou non) causent parfois des malaises digestifs.

Pour plus de renseignements, voyez notre fiche Polypes intestinaux.

Dès que le médecin détecte des polypes chez un patient, il procède à des analyses afin de savoir s’ils posent un risque pour sa santé.

À un stade d’évolution avancé, le cancer colorectal peut se propager vers les ganglions lymphatiques, puis vers le foie et ensuite à d'autres parties du corps en formant des métastases.

Au Canada, le cancer colorectal constitue la 2e cause de mortalité par cancer. Le taux de décès 5 ans après le diagnostic est d’environ 40 %, chez les 2 sexes.

Actuellement, plus de la moitié des cas sont diagnostiqués chez des personnes âgées de 70 ans et plus1. Les professionnels de la santé souhaiteraient que plus de gens subissent les tests de dépistage de façon régulière, dès l’âge de 50 ans, et plus tôt chez les personnes à risque. Plus le cancer est détecté tôt, et il est possible de le faire avant l’arrivée des symptômes, meilleures sont les chances de guérison.
Quand consulter


En cas de sang dans les selles ou encore de diarrhée ou de constipation qui persiste, il est important de consulter un médecin. Pour les personnes à risque, il est avisé de subir un test de dépistage. Discutez-en avec votre médecin.
Cancer du rectum

Cancers du rectum


Un cancer du rectum est une maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du rectum. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne (ou cancer).

On estime à environ 44 000 le nombre de nouveaux cas de cancers colorectaux (côlon ou rectum) en 2017 en France. Légèrement plus de la moitié (55 %) toucheraient des hommes.

Le cancer colorectal (côlon ou rectum) est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon, et le 2e cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein.
Quels sont les causes ou les facteurs de risque d’un cancer du rectum ?


L’âge augmente le risque de développer un cancer du rectum : 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans.


Les habitudes de vie sont aussi en cause :
- une alimentation trop riche, notamment en graisses animales ; -
- une consommation importante de viande rouge ;
- l’inactivité physique ;
- le surpoids ;
- la consommation d’alcool ;
- la consommation de tabac.
Des antécédents personnels et familiaux

Le risque de développer un cancer du rectum est augmenté chez les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique) ou de certaines maladies génétiques : polypose adénomateuse familiale et syndrome de Lynch (ou HNPCC).
Un antécédent familial de cancer du côlon ou du rectum est également un facteur de risque.

Quand consulter


En cas de sang dans les selles ou encore de diarrhée ou de constipation qui persiste, il est important de consulter un médecin. Pour les personnes à risque, il est avisé de subir un test de dépistage. Discutez-en avec votre médecin.

Comment se forme et se développe un cancer du rectum ?


Lorsqu’un cancer apparaît, les cellules cancéreuses sont d’abord peu nombreuses et limitées à la première couche de la paroi du rectum, la muqueuse. On parle de cancer in situ.

Avec le temps et si aucun traitement n’est effectué, la tumeur s’étend plus profondément à l’intérieur de la paroi, à travers les autres couches. On parle alors de cancer invasif.

Des cellules cancéreuses peuvent également se détacher de la tumeur et emprunter les vaisseaux lymphatiques ou sanguins pour envahir d’autres parties du corps :
- les ganglions lymphatiques proches du rectum ;
- le foie, les poumons ou le péritoine. Les nouvelles tumeurs qui se forment alors s’appellent des métastases. -
-
Au moment du diagnostic, les médecins étudient précisément l’étendue du cancer afin de vous proposer le ou les traitements les mieux adaptés.

Quels sont les symptômes d’un cancer du rectum ? google_font]


Un cancer du rectum peut être suspecté devant plusieurs signes dont :
- la survenue de douleurs abdominales ;
- la présence de sang dans les selles ;
- une alternance entre diarrhée et constipation ;
- une envie constante d’aller à la selle ;
- des douleurs au niveau de l’anus ;
- la détection d’une masse à la palpation de l’abdomen ou au toucher rectal (palpation de l’intérieur du rectum avec l’index) ;
- une dégradation inexpliquée de l’état général se manifestant notamment par une perte de poids et d’appétit, une diminution de la prise alimentaire et de la fatigue.

Le cancer du rectum peut également être suspecté si le test de recherche de sang dans les selles effectué dans le cadre du dépistage organisé des cancers colorectaux se révèle positif.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur le dépistage du cancer colorectal.

Comment est établi le diagnostic du cancer du rectum ? google_font]


Un cancer peut se développer dans n’importe quelle partie du rectum ; on distingue le tiers supérieur des deux tiers inférieurs du rectum pour établir le traitement.

Pour confirmer le diagnostic de cancer du rectum et évaluer son degré d’extension, une série d’examens doit être pratiquée. C’est ce qu’on appelle le bilan diagnostique.

Retrouver les différents examens du bilan diagnostique.

Comment est établi le diagnostic du cancer du rectum ? google_font]


Votre traitement est adapté à votre cas personnel et aux caractéristiques de votre cancer. Il est discuté et choisi par des médecins de différentes spécialités lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Les soins de support font partie intégrante de votre traitement, il ne faut pas les négliger.

Les dates de vos différents traitements, leur durée et les coordonnées des membres de l’équipe soignante sont indiquées dans votre Programme personnalisé de soins (PPS).

Quels sont les différents traitements du cancer du rectum ?


Plusieurs types de traitements sont utilisés pour traiter les cancers du rectum.

Les principaux traitements sont la chirurgie, la radiothérapie et les traitements médicamenteux (chimiothérapies conventionnelles et/ou thérapies ciblées). Ils peuvent être utilisés seuls ou associés les uns aux autres..

La chirurgie est le traitement principal du cancer du rectum. La nature de la chirurgie pratiquée dépend du stade de votre cancer et de sa localisation dans le rectum. Lors de ce traitement, une stomie peut être effectuée de façon temporaire ou définitive.

Des douleurs, de la fatigue, des troubles digestifs ou encore des problèmes de cicatrisation peuvent faire suite à l’intervention chirurgicale ; des solutions existent afin de les prévenir et les traiter. Parlez-en à votre équipe médicale.

La radiothérapie est un traitement localisé qui a pour objectif de détruire les cellules cancéreuses par des rayonnements ionisants. Seules les tumeurs du moyen et bas rectum sont traitées par radiothérapie.
Pour les stades II et III, une radiothérapie néoadjuvante, c’est-à-dire préopératoire, est réalisée. La radiothérapie est le plus souvent associée à une chimiothérapie (radiochimiothérapie) qui rend les cellules cancéreuses plus sensibles aux rayons. Le nombre de séances de radiothérapie est adapté à votre cas.
Pour en savoir plus, consultez notre page sur la radiothérapie dans ce dossier.

Plusieurs types de traitements médicamenteux sont utilisés pour traiter les cancers du rectum : des molécules de chimiothérapie conventionnelle et de thérapie ciblée. Il s’agit de traitements généraux, dits aussi traitements systémiques, qui agissent dans l’ensemble du corps. Ces traitements ne sont pas systématiques et le protocole diffère selon la localisation et le stade du cancer.

Lorsque le traitement est administré par voie intraveineuse, une chambre implantable par laquelle est injecté le médicament est installée lors d’une petite intervention chirurgicale.


En quoi consiste le suivi après traitement ?


Plusieurs types de traitements sont utilisés pour traiter les cancers du rectum

Le suivi comprend des consultations au cours desquelles votre médecin vous interroge sur d’éventuels symptômes que vous pouvez ressentir, vous examine et vous prescrit certains examens.


Tumeurs du cerveau

Tumeurs du cerveau


Il existe un grand nombre de tumeurs du cerveau différentes.

Selon leur localisation, leur taille et leur agressivité, c’est-à-dire la vitesse à laquelle elles se développent, ces tumeurs n’entraînent pas les mêmes symptômes et n’ont pas la même gravité.

Les symptômes provoqués par une tumeur cérébrale diffèrent en fonction de la taille de la tumeur et de sa localisation.

Il peut s’agir notamment de maux de tête, de crises d’épilepsie ou de troubles fonctionnels (difficultés à parler, à coordonner ses mouvements, à se repérer dans l’espace…).

La chirurgie est le traitement principal des tumeurs cérébrales. D’autres traitements comme la radiothérapie ou la chimiothérapie sont utilisés en complément ou lorsque la chirurgie est impossible.

Le choix des traitements est adapté à votre situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des solutions de traitements possibles dans votre cas.

Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.

L’équipe qui vous prend en charge comprend des médecins et des soignants de différentes spécialités : neurochirurgien, neurologue, oncologue médical, chirurgien, oncologue radiothérapeute, pathologiste, psychiatre et psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, aide-soignant, assistant social…

Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.

Les traitements peuvent engendrer des effets secondaires qui font également l’objet d’une prise en charge médicale. Des conseils pratiques peuvent aussi vous aider à les atténuer.

La prise en charge des tumeurs cérébrales est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements : soutien psychologique, accompagnement social, prise en charge de la douleur, etc.

Même durant le parcours de soins, l’arrêt du tabac est toujours bénéfique. Il influence positivement la tolérance aux traitements et le pronostic de votre maladie. Et cela que votre cancer ait été diagnostiqué il y a longtemps ou tout récemment.

La pratique d’une activité physique adaptée contribue aussi à améliorer votre qualité de vie tout au long du parcours de soins et la réponse aux traitements.

Par ailleurs, le cancer et ses traitements peuvent avoir des conséquences sur votre alimentation. Un accompagnement nutritionnel peut vous être utile pour prévenir, dépister ou traiter une dénutrition ou à l’inverse un surpoids.
Cancer du foie

Le cancer du foie



Le cancer du foie est caractérisé par le développement d’un ou plusieurs nodules cancéreux dans cet organe. Dans la vaste majorité des cas, ces nodules se développent dans un foie atteint, depuis des années, par une maladie chronique qui a provoqué une cirrhose (par exemple, l’alcoolisme ou une hépatite virale chronique). Le cancer du foie reste longtemps sans provoquer de symptôme ce qui rend difficile son diagnostic précoce. Les patients chez lesquels ce cancer est découvert souffrent souvent de formes avancées difficiles à traiter.

Les cancers du foie ne doivent pas être confondus avec les métastases hépatiques d’autres cancers. À l’inverse des tumeurs « vraies » du foie (dites également « primitives »), les métastases sont dues à des cellules cancéreuses nées hors du foie (selon leur cancer d’origine), qui ont migré dans la circulation sanguine pour se fixer ensuite dans le foie et former une métastase. Les cellules qui composent une métastase gardent les caractéristiques de leur organe d’origine (sein, poumon, ovaire, côlon, etc.). De ce fait, les métastases au foie se traitent comme le cancer dont elles sont issues.


Comment soigne-t-on les cancers du foie ?


La chirurgie est le traitement de premier choix des cancers du foie, soit pour enlever la ou les tumeurs, soit pour greffer un nouveau foie. Malheureusement, au moment du diagnostic, une intervention chirurgicale n’est possible que chez environ 15 % des patients. Pour les autres patients, il est possible de détruire la ou les tumeurs à travers la peau (« destruction percutanée »), de pratiquer une chimiothérapie locale directement sur la tumeur (« chimioembolisation ») ou d’administrer une thérapie ciblée (« biothérapie »).


Dans le cadre du traitement des cancers du foie, la radiothérapie est rarement utilisée, essentiellement chez les personnes pour lesquelles la chirurgie n'est pas envisageable et qui souffrent de forme avancée. Elle est plutôt destinée à soulager les douleurs liées à la progression du cancer.


Le choix du mode de traitement dépend de la gravité de la cirrhose, de l’aspect des tumeurs (nombre, taille, localisation, envahissement des vaisseaux sanguins ou des canaux biliaires) et de l’état général du patient (sa capacité à supporter la chirurgie, par exemple).


Comme pour les autres cancers, le traitement des cancers du foie repose sur un ensemble de protocoles codifiés qui sont adaptés aux particularités du patient. Il est administré dans des centres de lutte contre le cancer accrédités par l’Institut national du cancer (INCa)..

À un stade d’évolution avancé, le cancer colorectal peut se propager vers les ganglions lymphatiques, puis vers le foie et ensuite à d'autres parties du corps en formant des métastases.

D’autres soins et soutiens complémentaires, appelés soins de support, peuvent être mis en œuvre pour faire face aux conséquences de la maladie et de ses traitements : fatigue, anxiété, troubles du sommeil, perte d’autonomie, problèmes sociaux, etc.


Comment diagnostiquer les cancers du foie ?


Parce que la majorité des cancers du foie apparaissent chez des personnes qui souffrent d’une maladie hépatique chronique, ils sont souvent détectés lors d’un examen échographique destiné à mesurer le degré de fibrose du foie suite à la maladie chronique.

Lorsque le médecin suspecte la présence d’un cancer du foie, il prescrit un examen tomodensitométrique (scanner) ou une IRM. Il fait également pratiquer une prise de sang à la recherche d’une substance, l’alpha-fœtoprotéine, dont les taux sanguins sont parfois élevés lors de tumeur du foie. D’autres paramètres sanguins (prothrombine, bilirubine totale, albumine, etc.) sont également mesurés afin d’évaluer l’état du foie. Rarement, un prélèvement (biopsie) du foie est effectué sous anesthésie générale pour analyse microscopique.

Le médecin peut également prescrire une fibroscopie de l’œsophage et de l’estomac à la recherche de varices de ces organes (la fibrose du foie gêne la circulation du sang vers le foie et peut provoquer la dilatation de veines en amont, le long de l’œsophage et de l’estomac).
Cancer du pancréas

Le cancer du pancréas



Parce qu’ils demeurent longtemps sans symptômes, les cancers du pancréas sont diagnostiqués à un stade tardif pour 80 à 90 % des cas. Leur traitement est donc souvent difficile. Ils restent rares, représentant environ 3 % des cancers. En France, entre 8 et 10000 nouveaux cas de cancer du pancréas sont diagnostiqués chaque année, occasionnant à peu près autant de décès. Le cancer du pancréas est un peu plus fréquent chez les hommes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 75 ans chez les hommes et de 80 ans chez les femmes.



Comment soigne-t-on les cancers du foie ?


Le cancer du pancréas est difficile à traiter. Outre la chirurgie pour enlever la tumeur, voire le pancréas, le traitement du cancer du pancréas fait appel à la chimiothérapie anticancéreuse, associée ou non à des rayons. Lorsque la tumeur n’est d’emblée pas opérable, un traitement par chimiothérapie et rayons peut être administré pour essayer de réduire la taille du cancer. Cette technique permet d’opérer environ un tiers de patients qui n’étaient pas opérables au moment du diagnostic. Si la chirurgie n’est pas possible, le traitement du cancer du pancréas repose sur la chimiothérapie, parfois associée à la radiothérapie, voire à des thérapies ciblées dans le cadre d’essais cliniques (par exemple, l’erlotinib). Comme pour les autres cancers, le traitement du cancer du pancréas repose sur un ensemble de protocoles codifiés qui sont adaptés aux particularités du patient. Il est administré dans des centres de lutte contre le cancer accrédités par l’Institut national du cancer (INCa).


Comment diagnostiquer les cancers du foie ?


Lorsque le médecin suspecte la présence d’un cancer du pancréas, il peut faire pratiquer divers examens pour confirmer son diagnostic :


- une échographie de l’abdomen ;
- un scanner de l’abdomen (tomodensitométrie) ou une IRM ;
- une échoendoscopie : une sonde fine est introduite par la bouche jusqu’au duodénum (la première partie de l’intestin grêle après l’estomac). Elle permet de visualiser le canal pancréatique et le canal cholédoque (par lequel la bile passe dans l’intestin). Le médecin peut profiter de cet examen pour injecter des produits dans le canal pancréatique afin d’obtenir de meilleures images par les autres modes d’examen.

Cependant, le diagnostic définitif de cancer du pancréas est confirmé par un examen au microscope d’un petit fragment de pancréas (la biopsie). Cette biopsie peut être pratiquée soit à travers la peau du ventre en s’aidant d’une échographie pour guider le geste, soit lors de l’échoendoscopie, soit lors d’une intervention chirurgicale de l’abdomen
Cancer de la thyroïde

Le cancer de la thyroïde



Il existe plusieurs types de cancers de la thyroïde qui se distinguent par l'histologie. Il faut opposer les cancers différenciés qui sont hormonodépendants et sensibles à la TSH (Thyrostimuline : hormone produite par l'hypophyse pour stimuler la production de thyroxine par la glande thyroïde) et les cancers indifférenciés et médullaires qui sont indépendants de la TSH. Comme pour la plupart des cancers, leur cause précise est inconnue..



Comment soigne-t-on les cancers du foie ?


Le cancer du pancréas est difficile à traiter. Outre la chirurgie pour enlever la tumeur, voire le pancréas, le traitement du cancer du pancréas fait appel à la chimiothérapie anticancéreuse, associée ou non à des rayons. Lorsque la tumeur n’est d’emblée pas opérable, un traitement par chimiothérapie et rayons peut être administré pour essayer de réduire la taille du cancer. Cette technique permet d’opérer environ un tiers de patients qui n’étaient pas opérables au moment du diagnostic. Si la chirurgie n’est pas possible, le traitement du cancer du pancréas repose sur la chimiothérapie, parfois associée à la radiothérapie, voire à des thérapies ciblées dans le cadre d’essais cliniques (par exemple, l’erlotinib). Comme pour les autres cancers, le traitement du cancer du pancréas repose sur un ensemble de protocoles codifiés qui sont adaptés aux particularités du patient. Il est administré dans des centres de lutte contre le cancer accrédités par l’Institut national du cancer (INCa).


Traitement


Pour le cancer différencié, le traitement repose sur la chirurgie : ablation de la thyroïde (thyroïdectomie uni ou bilatérale) associée au traitement thyroïdien substitutif par hormones thyroïdiennes. Un traitement complémentaire à l'iode radioactif est associé. Le pronostic dépend du type histologique : le cancer papillaire a un meilleur pronostic que le cancer trabéculo-vésiculaire. Globalement, le pronostic est assez bon surtout avant 40 ans car ce sont des cancers hormonodépendants.


Pour les cancers indifférenciés, radiothérapie ou chimiothérapie palliative

Une thérapie ciblée, Nexavar®, a obtenu son autorisation en France dans l’indication traitement du carcinome thyroïdien progressif, localement avancé ou métastatique, différencié (cancer papillaire/folliculaire/à cellules de Hürthle), réfractaire à l'iode radioactif.

La radiochirurgie, plus récente, peut être indiquée dans le traitement de nodules ou des tumeurs de forme complexe.

Dans les familles atteintes de néoplasie endocrinienne multiple, le dépistage d'un cancer médullaire thyroïdien peut être pratiqué dès la naissance grâce à l'épreuve de stimulation par la pentagastrine. Un traitement préventif peut être mis en oeuvre chez l'enfant.