Pathologies courantes

Pontage aortocoronarien (PAC)

Pontage aortocoronarien (PAC)



Lorsqu’un examen révèle un rétrécissement important de l’artère coronaire, il est souvent possible de l’agrandir avec un ballonnet (dilatation) et, éventuellement, d’y placer une endoprothèse (stent). Si plusieurs artères coronaires sont rétrécies ou si le site du rétrécissement est difficile d’accès, il peut être opté pour un pontage aortocoronarien (PAC)..



Risques


Les risques de complications d’un pontage aortocoronarien varient très fortement d’un individu à l’autre. Votre âge, vos antécédents personnels et familiaux, ainsi que votre état physique général sont déterminants. Par ailleurs, la technique chirurgicale utilisée et la durée de l’opération ont aussi une influence importante sur les éventuelles complications. Avant l’opération, le chirurgien discutera longuement des risques avec vous.


Avant le traitement


Avant l’opération, vos données médicales pertinentes seront passées en revue et évaluées :


- Antécédents
- Examens (électrocardiogramme, échocardiographie ...)
- Résultats de laboratoire
- Liste de médication
Le tout fera l’objet d’une concertation multidisciplinaire au sein de l’équipe de cardiologie composée de cardiologues, d’électrophysiologistes et de chirurgiens cardiaques. Souvent, le cardiologue référent et le généraliste sont impliqués dans la concertation.

Si l’équipe décide que l’opération est la meilleure option dans votre situation, une consultation préopératoire avec l’anesthésiste sera programmée. La date de l’intervention et de l’admission est planifiée avec votre chirurgien.

L’intervention


Dans le cas d’un pontage classique, le chirurgien pratique une incision au milieu du sternum (sternotomie). Chez certains patients, il peut être possible d’exécuter un ou plusieurs pontages en passant par une petite incision du côté gauche de la cage thoracique. Dans ce type d’intervention mini-invasive, un robot ou une caméra est utilisé(e) pour prélever les greffons coronariens à l’intérieur de la cage thoracique.

Le pontage aortocoronarien ou PAC est toujours pratiqué sous anesthésie générale. L’intervention peut être réalisée avec ou sans l’aide d’un cœur-poumon artificiel.
Après le traitement


Tout de suite après l’opération, vous serez mis sous surveillance au service des Soins intensifs. L’équipe y suivra de près vos fonctions vitales et, si nécessaire, y apportera le soutien nécessaire. La durée du séjour aux Soins intensifs dépend entièrement de votre état

En l'absence de problèmes et de complications, vous serez transféré vers l’unité de soins 1 ou 2 jours après l’intervention. Vous y resterez sous surveillance et vous y démarrerez la rééducation cardiaque.
Pacemaker

Pacemaker



Le pacemaker est proposé aux personnes sourant de bradycardie : leur cœur bat trop lentement ou de façon irrégulière, en général à moins de 60 battements par minute. Une telle fréquence cardiaque ne permet pas d’apporter assez de sang et d’oxygène au corps. Cela entraîne une sensation de fatigue, un essoulement, de grandes diicultés à fournir un eort physique, des vertiges et des malaises pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance..



Le pacemaker rétablit une fréquence cardiaque normale


Le pacemaker, en envoyant une impulsion électrique, stimule le cœur et rétablit une fréquence cardiaque normale. « C’est la principale indication et elle ore les meilleurs résultats, toutes chirurgies cardiaques confondues, souligne le Pr Alain Pavie, chirurgien thoracique et cardiovasculaire.


Plus rarement, le pacemaker est implanté pour resynchroniser les contractions du cœur de personnes sourant d’une grave insuisance cardiaque. » La décision est prise par un médecin spécialiste du rythme cardiaque (cardiologue rythmologue), et l’opération réalisée par ce même médecin, plus rarement, par un chirurgien cardiaque.

Comment fonctionne un stimulateur cardiaque ?


Le pacemaker a un rôle de sentinelle. Il surveille le cœur en permanence et ne se déclenche que s’il détecte une absence de battement :


- L’opération est réalisée sous anesthésie locale, et dure environ une heure. Prévoir 24 à 48 heures d’hospitalisation.
- Le boîtier est placé sous la clavicule, au niveau du muscle pectoral, à gauche chez les droitiers et inversement. Une incision de 3 à 4 cm permet de placer le pacemaker dans une petite poche façonnée sous la peau.
- Les sondes – deux le plus souvent – sont introduites par une veine du bras et guidées jusqu’au cœur : une à la pointe du ventricule droit, l’autre dans l’oreillette droite. Leur position est contrôlée par imagerie. Une fois les réglages terminés et le fonctionnement vérifié, elles sont connectées au boîtier de stimulation.
- Le mécanisme : à l’écoute du cœur, si le pacemaker ne détecte pas de battement cardiaque, il envoie une impulsion électrique par l’intermédiaire des sondes. Il donne ainsi au muscle cardiaque l’ordre de se contracter, rétablissant une fréquence cardiaque normale.
- Le suivi est assuré par un spécialiste du rythme cardiaque, une à deux fois par an. Il est équipé d’un ordinateur avec un logiciel capable de récupérer les données du pacemaker et d’en vérifier les réglages. Il délivre une carte de porteur de pacemaker, carte d’identité du dispositif implanté, à garder sur soi.

Quelles précautions après la pose d'un pacemaker ?


Pendant le premier mois qui suit l’implantation, le porteur de pacemaker doit faire attention à ne pas lever le bras du côté opéré plus haut que l’épaule, et à ne pas trop le mobiliser. Il faut éviter les mouvements répétitifs ou violents et attendre au moins quatre semaines avant de se remettre à poncer, à tailler des haies, à nager le crawl ou encore faire du squash.

Il existe également quelques précautions à respecter dans la vie courante concernant certains appareils externes, sources potentielles d’interférences électriques qui peuvent modier les réglages du pacemaker. Voici les plus importantes :

- L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est contre-indiquée. « Elle reste envisageable dans des cas très particuliers, précise le Pr Pavie, au sein de centres multidisciplinaires réunissant à la fois des spécialistes de l’IRM et du rythme cardiaque. »

- La radiothérapie est elle aussi à adapter, car le pacemaker ne doit pas être irradié.

- Les portiques antivol de magasins ne posent pas de problème particulier à condition de ne pas s’éterniser dessous, ceux des aéroports sont en revanche à éviter. Le risque est minime, mais il est préférable de ne pas le prendre. Il suffit de montrer sa carte de porteur de pacemaker. -

- La soudure à l’arc est interdite.


- Les plaques à induction peuvent être utilisées, sous réserve de rester à distance (50 cm environ). De même, il est conseillé de ne pas trop s’exposer au soleil pour ne pas faire grimper la température du boîtier métallique.

- L’utilisation des téléphones portables reste possible, de préférence à l’oreille opposée de votre stimulateur, par prudence plus que par nécessité car le risque d’interférence est minime. Globalement, « les gens qui ont un pacemaker ont une vie normale », insiste le cardiologue. -

Angioplastie (stent)

Angioplastie (stent)



L'angioplastie est un acte de cardiologie interventionnelle qui permet d'élargir les artères obstruées à l'aide d'un cathéter (petit tube exible) dont l'extrémité est munie d'un ballonnet gonable. Le cathéter est inséré par le médecin dans l'artère et, lorsqu'il est bien positionné, il gone le ballonnet pendant un court moment pour élargir le vaisseau et ainsi améliorer le ux de sang. Dans la plupart des cas, le médecin place une endoprothèse (aussi appelée "stent") à l'intérieur de l'artère une fois qu'elle est élargie. Ce stent réduit le risque que cette partie du vaisseau rétrécisse de nouveau.

Indications


L'angioplastie est un traitement de choix qui permet de rétablir la circulation sanguine dans une artère bouchée (ou sténose). Elle est indiquée lors de la phase initiale et aiguë d'un infarctus du myocarde, d'un accident ischémique cérébral ou oculaire ou en cas de maladie rénale ou d'artériopathie des membres.


Principes de l'intervention


L'angioplastie se déroule dans une salle de radiologie, dans les conditions de stérilité nécessaires à l'introduction d'une sonde dans les artères. Une anesthésie locale est administrée au point d'entrée, et parfois générale si nécessaire, mais elle est en générale non douloureuse. Le cathéter est introduit soit depuis l'artère fémorale située au pli de l'aine, soit depuis l'artère humérale ou radiale située au pli du bras ou au poignet. L'intervention se déroule sous contrôle radiologique en injectant de petites doses de liquide de contraste permettant d'opacifier l'artère.


Durée


L'intervention dure en général une à deux heures. Ensuite, le patient est surveillé et doit garder pendant quelques heures un dispositif de compression sur le point d'entrée du cathéter et rester allongé pendant environ 24h en cas de cathétérisme au pli de l'aine. En principe, il peut quitter l'hôpital le lendemain de l'angioplastie.


Risques



Malgré les progrès techniques, l'angioplastie comporte un risque de complications et d'échec dans 5% des cas :
- Allergie le plus souvent liées à l'utilisation de produit de contraste iodé ou d'anesthésique local.
- Hématome au point de ponction qui se traduit par un aspect bleuté qui peut persister plusieurs jours mais qui est habituellement sans conséquence.
- Obstruction ou blessure d'une artère qui nécessite une réparation chirurgicale et parfois une transfusion sanguine.
- Echec de l'angioplastie ou récidive (resténose).
Convalescence après



La convalescence dépend de l'indication de l'angioplastie. Mais dans la plupart des cas, le jour du retour à domicile, il est déconseillé de conduire soi-même, mais plutôt de se reposer. En général, la journée suivante, et après l'accord du médecin, il est possible de reprendre graduellement les activités habituelles.
Remplacement des valves cardiaques

À PROPOS DE LA CHIRURGIE VALVULAIRE



Lorsqu'une valve cardiaque ne fonctionne pas normalement, c'est tout le cœur qui ne peut pas fonctionner comme il le devrait. En fonction de votre pathologie, la valve cardiaque peut être réparée ou remplacée.

L'une des options thérapeutiques pour la valvulopathie peut être l'implantation d'un petit anneau pour redonner sa forme et sa fonction à la valve. En fonction de votre pathologie, votre médecin peut également décider de remplacer la valve malade par une valve artificielle.

DÉFINITION


Une opération de remplacement consiste à enlever votre valve défectueuse et à la remplacer par une prothèse d'origine biologique ou mécanique. Le choix de l'une ou l'autre des prothèses comporte des avantages et des inconvénients et tout ceci sera discuté avec votre médecin.


Lors d'une opération de réparation valvulaire, il se peut qu'il faille redimensionner votre valve cardiaque (annuloplastie) et/ou intervenir sur les feuillets de votre valve cardiaque pour éliminer les dépôts de calcium ou les tissus excédentaires des feuillets (valvuloplastie).
COMBIEN DE TEMPS MA VALVE CARDIAQUE VA-T-ELLE DURER ?


Chez certains patients, les valves mécaniques peuvent durer jusqu'à 25 ans.1 Il se peut donc que votre nouvelle valve artificielle soit implantée pour le restant de votre vie. Mais il arrive qu'il faille remplacer une valve au bout de quelques années ou de quelques mois pour un certain nombre de raisons.

Les valves mécaniques sont plus résistantes aux sollicitations constantes qui leur sont imposées : il leur faut s'ouvrir et se fermer chaque fois que votre cœur bat. Les matériaux des valves mécaniques résistent bien à l'usure.

Les valves tissulaires n'ont pas la même longévité. À la longue, elles peuvent se déchirer et fuir. Les valves tissulaires doivent généralement être remplacées au bout de 10 à 15 ans2 ou plus souvent chez les patients plus jeunes ou chez les enfants à cause de leur croissance. Néanmoins des études récentes montrent la tenue dans temps de valves biologiques au delà de 20 ans.

Les valves tissulaires s'usent lentement, ce qui laisse à votre médecin le temps de prévoir une nouvelle opération, si nécessaire.

La différence majeure entre les valves mécaniques et biologiques en dehors de leur longévité, est le fait qu'une valve mécanique nécessite la prise d'anticoagulants à vie. Ces anticoagulants doivent faire l'objet d'un suivi médical stricte et fréquent.



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